Être
Extérioriser, intérioriser
Rêver, méditer
Humer, goûter, se délecter
Crier, hurler, se révolter
Ne plus paraître
Mais être
Seulement
Sincèrement
Et non pas accessoirement
Une fois, comme ça, en passant
Le souffle de l'inspiration
Étant incapable d'écrire tous les jours à heures fixes, je me classe dans la catégorie des dilettantes, des joueurs de mots et d'inspirations.
Avant de pouvoir rédiger un texte quelconque, je regarde, j'observe, je me gorge de sensations, d'impressions. J'essaie de respirer avec la Source, la nature, la Vie.
S'ensuit le plus souvent un moment de profond inconfort, comme une phase dépressive, un mal-être, une sorte de malaise. Ce dernier m'accompagne généralement durant deux ou trois jours.
Il me faut alors le plus souvent l'accueillir, puis plonger au plus profond de moi-même, en un lieu assez magique, parfois difficile d'accès.
Vient ensuite le lâcher prise, le dynamitage de digues supposées protectrices afin de laisser déferler des tsunamis d'émotions. Les mots alors submergent tout, le stylo danse frénétiquement sur le papier, que celui-ci soit cahier, enveloppe récupérée, post-it, carnet, etc.
Malgré les traversées en solitaire (car le processus d'écriture démarre toujours ainsi), l'inconfort, la violence intérieure, ces textes sont pour moi comme autant de respirations essentielles et totalement indispensables.
Ainsi naissent des poésies, des contes, des fables, et même un roman du terroir pour lequel un éditeur connu m'a répondu que mon style était trop littéraire pour ce type d'ouvrage !
Mais écrire c'est aussi accepté d'être lu, de se mettre à nu en quelque sorte. Alors voilà je vous laisse quelques textes à savourer, en espérant qu'ils vous murmureront de doux chants, qu'ils feront vibrer des émotions profondes.
Bonnes lectures à vous !